Au troisième trimestre 2012, le PIB en volume augmente de 0,1 %, après un repli de 0,1 % au trimestre précédent. Les premières estimations avaient tablé sur une croissance un peu plus forte de 0,2 %. Le premier trimestre 2012 comme le dernier de 2011 s'étaient soldés par une croissance nulle. Avant le quatrième trimestre, l'acquis de croissance pour 2012 est de 0,1 %.
La très faible croissance du troisième trimestre a été portée par les dépenses de consommation des ménages qui ont augmenté de 0,2 % après –0,2 %. En revanche, l'investissement (FBCF) se contracte de 0,3 % après une hausse de 0,4 %. Au total, la demande intérieure finale (hors stocks) contribue positivement à la croissance du PIB : +0,2 point après +0,1 point. Les importations diminuent de 0,5 % après avoir augmenté de 1,6 % ; les exportations résistent bien avec une hausse de 0,6 % après +0,3 %. Ainsi, le solde extérieur contribue positivement à la croissance pour 0,3 point contre –0,4 point au trimestre précédent. Les variations de stocks des entreprises contribuent négativement à l’activité à hauteur de -0,4 point au troisième trimestre contre +0,2 point.
La masse salariale reçue par les ménages a légèrement augmenté avec +0,5 % après +0,4 %et les prestations sociales progressent de 0,9 % soit au même rythme que le précédent trimestre. Ces gains sont absorbés par les augmentations d'impôts sur le revenu et le patrimoine qui progressent de 3,8 % après +0,9 %,. De ce fait, le revenu disponible brut des ménages ralentit en termes nominaux au troisième trimestre avec une hausse de 0,2 % contre 0,5 % au trimestre précédent.
Le PIB et ses composantes
Compte tenu des augmentations d'impôts décidés par le Gouvernement et la poursuite de l'augmentation du chômage, le pouvoir d'achat devrait se contracter dans les prochains mois avec à la clef une possible diminution de la consommation ou du moins sa stagnation d'autant plus que le taux d'épargne reste élevé à 16,2 % du revenu disponible brut.
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