L'INSEE souligne que "deux facteurs particuliers auraient freiné l’activité ces deux dernières années : la hausse des prix du pétrole et des matières premières et la crise des dettes souveraines en zone euro". La hausse des prix du pétrole et des matières premières a impacté d’un quart de point de produit intérieur brut (PIB) en zone euro (un peu plus en France ou en Allemagne), aussi bien en 2011 qu’en 2012.
La crise des dettes souveraines en zone euro qui s’est manifestée par l’augmentation des taux souverains dans les pays du Sud de l’Europe a pénalisé l’investissement. La hausse des taux a provoqué une perte de 0,9 et 1,4 point de PIB en 2012 à l’Italie et à l’Espagne. En revanche, les faibles taux auraient un peu soutenu la croissance en France et surtout en Allemagne, leurs dettes publiques ayant statut de valeur refuge.
Les politiques d'assainissement budgétaire auraient réduit la croissance de plus d’un point de PIB en Italie et en Espagne et de 0,8 point en France.
Selon l'INSEE, "au total, en France, l’ensemble de ces chocs aurait freiné l’activité à hauteur de 0,7 et 1,1 point de croissance en 2011 et 2012, l’effort de consolidation y contribuant pour moitié en 2011 et aux trois quarts en 2012".
Consulter INSEE Analyses du mois de décembre 2012
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire