Pour des raisons techniques, la dette publique au sens de Maastricht a reculé au troisième trimestre de 14,5 milliards d'euros par rapport au trimestre précédent pour s'élever à 1818,1 milliards d'euros. Elle représente 89,9 % du PIB. La baisse du troisième trimestre permet une diminution de 1,1 point par rapport au trimestre précédent et de passer sous la barre des 90 %. En revanche, la dette nette progresse de 24,0 Md€. Ces variations au troisième trimestre sont liées à une diminution de la dette à court terme du fait d'importantes rentrées fiscales (impôt sur le revenu et impôt sur les sociétés).
Ainsi, la contribution de l’État à la dette publique diminue de 13,8 Md€ au troisième trimestre avec une réduction de l'endettement en titres négociables à court terme (-7,6 Md€) et moyen terme (-15,7 Md€). En revanche, la dette à long terme augmente de 7,4 Md€. L’État emprunte à long terme pour le FESF (+0,6 Md€) et les dépôts des correspondants au Trésor augmentent de 1,5 Md€. En parallèle, la trésorerie accumulée au cours du premier semestre 2012 se contracte fortement (-30,7 Md€).
La contribution des administrations de sécurité sociale à la dette diminue de 1,1 Md€.
La contribution des administrations publiques locales à la dette publique augmente légèrement (+0,4 Md€), suivant un profil proche de celui observé aux troisièmes trimestres des années précédentes.
Dette au sens de Maastricht des administrations publiques en point de PIB (*)
La France sera en 2013 le premier émetteur de titres publics en zone euro à égalité avec l'Italie. Du fait de taux d'intérêt historiquement bas, le service de la dette progresse lentement tout en représentant le montant de l'impôt sur le revenu, une cinquantaine de milliards d'euros.
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