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mercredi 30 mai 2012

La lettre Interactifs de Generali Investments

Generali Investments vient de publier sa lettre Interactifs qui fait le point sur l'évolution des marchés et des différentes classes d'actifs.

Après un fort rebond des places boursières au premier trimestre, le deuxième trimestre s’annonce plus morose après le vif retournement du mois d’avril. Ce brusque changement de tendance s’est initié à la suite ’événements politiques et économiques qui ont touché diverses régions du monde. Les pays de la Zone Euro sont ceux qui sont les plus secoués par les événements politiques à l’instar de la Grèce, de l’Espagne et dans une moindre mesure, de la France et de l’Allemagne. Ces pays, à des degrés divers, remettent en cause les politiques d’austérité qui ont été mises en place ou qui devraient l’être. La Grèce est le pays qui s’est montré le plus farouchement opposé aux mesures drastiques qui lui ont été imposées par la Troïka. Les élections législatives l’ont prouvée. Les grecs ont massivement voté pour des partis opposés aux challenges européens. Tout ceci conduit à une impasse où aucun gouvernement n’est arrivé à être formé. De nouvelles élections sont programmées pour le mois de juin prochain celles-ci laissent les marchés sans visibilité quant aux décisions qui sortiront des urnes (sortie du pays de la Zone Euro ou non ?). L’Espagne, autre pays de l’Europe du sud, inquiète également les marchés à propos des difficultés que le pays rencontre en matière de réduction de ses déficits et de l’état de santé du secteur bancaire. Après l’arrivée au pouvoir du parti conservateur, le gouvernement a révisé à la hausse le déficit de l’Etat pour l’année 2011 mais a aussi construit un budget pour 2012 sur un déficit également plus élevé. Les mesures d’austérités, qui sont imposées, sont d’autant plus mal perçues que le taux de chômage est élevé (plus de 24% selon Eurostat) et que le pays est en récession. L’appel aux urnes des français pour les élections présidentielles et des allemands pour des élections régionales a montré une remise en cause des gouvernements en place avec l’élection de François Hollande et la percée significative des partis opposants à Angela Merkel en Westphalie – Rhénanie du Nord. Ces changements laissent présager la définition de nouvelles priorités entre l’austérité et la croissance. Avec une situation meilleure qu’en Europe, les Etats-Unis ne sont pas pour autant dans une situation idéale. Les indicateurs économiques américains soufflent le chaud et le froid après la publication d’un taux de croissance décevant à la fin du premier trimestre. Ces statistiques économiques dénotent une situation en demi-teinte et conduisent à une certaine volatilité sur les marchés boursiers au gré de leurs parutions. Aucune des grandes puissances de ce monde n’a été épargnée par son lot de nouvelles qui a chahuté les marchés. Ainsi, même dans les pays qui tirent la croissance mondiale, des difficultés économiques apparaissent. Les pays émergents s’interrogent et reconsidèrent leur profil de croissance. La première des économies qui bute sur ces problèmes est la Chine. Le pays du soleil levant a connu un repli plus important que prévu de son PIB au premier trimestre ce qui pose la question de la robustesse de la croissance. La dynamique économique chinoise souffre de son modèle qui est basé sur les exportations. Celles-ci pâtissent d’une baisse de la demande en provenance de l’occident. Alors que la Chine cherche un relais de croissance dans une demande interne, celle-ci reste néanmoins atone. En l’absence de modifications des politiques monétaires présentes, les marchés financiers au lieu de prendre en compte positivement les bons résultats d’entreprises se sont focalisés sur des indicateurs mitigés et les craintes géopolitiques en Europe. Le récent repli observé sur l’ensemble des places boursières conduit à nouveau les indices à des niveaux attractifs. Il est possible d’envisager qu’une fois les incertitudes sur la Zone Euro levées voir les marchés prendre une dynamique à nouveau positive.

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