Or, la zone euro est confrontée à une baisse tendancielle de sa croissance potentielle. En effet, la population en âge de travailler diminue de 0,2 % par an du fait du vieillissement. Ce taux passera à 0,5 % par an en 2020.
Plus graves sont les faibles gains de productivité par tête. Ils ont été de 10 % de 1999 à 2012 avec une tendance au déclin.
Dans ces conditions, la croissance potentielle de la zone euro est inférieure à 1%. Du fait du recul de l'investissement public et de l'investissement des entreprises, ce taux pourrait encore diminuer dans les prochaines années. Avec 1 % de croissance et voire moins, il est impossible de faire face à la progression des dépenses publiques (santé, retraite, dépendance...).
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