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samedi 19 mai 2012

Dans une zone euro plurielle, il faudrait penser à féliciter les Grecs...


Les Grecs ont réussi l'impossible, réduire de 9 points le déficit budgétaire primaire, c'est à dire le déficit avant paiement des intérêts de la dette. C'est un record qu'il faut saluer. Le prix payé est très élevé car le PIB en rythme annuel était en baisse de 6,2 % du PIB au premier trimestre.

Il faut souligner que la zone euro comprend au moins trois sous-ensembles. Le premier est constitué des pays réussissant à maintenir un fort taux de croissance. Il y a la Finlande dont le taux de croissance en base annuelle est de 2,9 % sur le premier trimestre. L'Allemagne est juste derrière avec 1,2 % et il faut également citer l'Autriche avec un taux de 0,7 %. Un second groupe comprend les pays dont le taux de croissance flirte avec le zéro. Il y a ainsi la Belgique avec un taux de 0,5 %, la France avec un taux de 0,3 % et l'Espagne avec -0,4 %. Le troisième groupe comprend des pays qui enregistrent une forte contraction de leur PIB, les Pays-Bas avec -1,3 % qui en règle générale est dans le haut des classements, l'Italie également avec -1,3 %, Chypre avec -1,4 %, le Portugal avec -2,2 % et enfin la Grèce qui est dans une autre dimension avec -6,2 %.

Compte tenu des progrès réalisés par la Grèce, une sortie de la zone euro serait doublement criminel au regard des efforts menés et de son coût pour les Grecs en premier lieu et pour tous les citoyens européens qui indirectement ont participé à l'effort d'assainissement. Le coût pour la France d'une sortie brute de la Grèce est d'une cinquantaine de milliards d'euros (avec les prêts du FESF, du FMI et de la BCE).

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