le retour des tensions financières
La Bourse de paris doit faire face au retour des tensions sur les dettes souveraines et sur les doutes sur la solidité du système financier espagnol.
Du fait du déficit plus élevé que prévu en Espagne en 2011 et de la demande du Gouvernement espagnol de revoir le programme de réduction des déficits, les marchés se sont rendus avec à la clef une augmentation des spreads. Les taux espagnols sont revenus autour de 6 %. Les banques espagnoles ont emprunté 316 milliards d’euros soit deux fois plus qu’au mois de janvier auprès de la BCE. Les titres publics espagnols ne sont acquis que par les banques espagnoles ce qui fragilise ce pays.
L’Italie est également concernée tout comme la France dont le spread avec l’Allemagne a franchi cette semaine les 130 points.
Les banques ont été de ce fait particulièrement impactées.
La récession en Espagne avec à la clef un chômage de 24 % constitue une véritable menace pour la zone euro avec un effet domino sur l’Italie et la France dont le programme d’assainissement demeure très modeste au regard de l’objectif de décrue de la dette publique. L’OCDE comme une note émanant d’une banque allemande rappelle que la France devra s’engager dans un important effort budgétaire pour assainir ses finances publiques.
un affaiblissement de la croissance des pays émergents
Les pays émergents éprouvent des difficultés à contrebalancer le ralentissement européen. Leurs exportations diminuent d’autant plus que les crédits à l’exportation se rétractent. Le marché européen qui est le premier du monde freine l’expansion chinoise. Le ralentissement plus fort que prévu de la croissance la conjoncture américaine demeure incertaine
Les résultats économiques américains sont le produit de l’attentisme électoral. Les mesures d’assainissement incontournables sont attendues pour 2013. Actuellement, cet attentisme favorise la reprise de l’activité américaine mais qu’en sera-t-il dans quelques mois.
la tendance baissière des bourses devrait se poursuivre
Compte tenu de la tendance économique en Europe et de incertitudes tant politiques avec de nombreuses élections à venir, les tensions financières devraient s’accroître dans les prochaines semaines.
L’absence d’instruments de régulation au sein de la zone euro pour relancer l’économie d’un ou plusieurs économies en crise constitue toujours une faiblesse indéniable.
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