En France, en Italie et en Espagne, le taux de possession de la dette publique par les non-résidents baisse légèrement depuis 2009 du fait des risques encourus sur les titres de ces pays. A la différence, ce taux progresse en Allemagne. Les banques et les assureurs réduisent leur portefeuille de titres publics des pays jugés à risques.
Les pays d'Europe du Nord avaient consacré une part croissante de leurs excédents commerciaux au financement de la dette des pays importateurs et déficitaires. Actuellement, il y a un ralentissement de ces flux d'actifs entre le Nord et le Sud.
La captation croissante de l'épargne nationale pour financer la dette pénalise les épargnants en terme de rendements. Elle risque de freiner la croissance surtout si les pays concernés n'arrivent pas à rééquilibrer leur commerce extérieur.
Il faut signaler que l'Italie rétablit sa balance commerciale ce qui lui donnerait des marges de manœuvre supplémentaires pour gérer sa dette publique à la différence de la France.
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