La France et l'Italie sont confrontés aux mêmes problèmes de financement de leur économie avec une raréfaction du financement bancaire et l'instauration de normes comptables et financières qui se révèlent contre-productive. Il faut souligner que les deux pays sont très proches en matière de niveau et de composition du patrimoine des ménages. Ainsi, l'épargne financière par ménage est de 59 000 euros en Italie contre 60 000 euros en France.
Les intervenants à cette réunion ont réclamé une fiscalité plus cohérente visant à favoriser les placements longs. Il a été souligné qu'à force de privilégier le court terme dit sans risque, les pouvoirs publics exposaient le citoyen épargnant à des risques importants d'autant plus que l'épargne courte est utilisée pour financer des investissements longs.
De part et d'autre des Alpes, il apparaît indispensable que l'assurance puisse contribuer au financement de l'économie réelle et en particulier aux infrastructures. Alain Madelin, ancien Ministre de l'Economie, a proposé le lancement de fonds européen d'investissement assis sur les ressources captées par les assureurs.
La nécessité de développer l'épargne retraite a été noté et l'Italie montre la voie en la matière avec un taux de couverture de 22 % des employés, taux jugé insuffisant mais supérieur à celui de la France.
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