La raréfaction des crédits, la baisse du pouvoir d'achat, la crise économique rien n'y fait, les prix de l'immobilier font de la résistance sur Paris.
Les derniers chiffres des notaires le confirment. Si la baisse d'ailleurs modeste est réelle en province, elle n'est pas à l'ordre du jour sur Paris.
L'immobilier parisien est devenu une valeur refuge et un produit d'épargne. Avec les dernières mesures fiscales qui frappent l'épargne financière, il est à craindre que le mouvement de hausse se poursuive.
Les conséquences sont le départ des classes moyennes de Paris et la création d'une réelle bulle spéculative. Les investisseurs institutionnels français et étrangers sont de plus en plus présents. Cet engouement pour l'immobilier détourne l'épargne de l'économie réelle et donc du financement des entreprises. L'essor de l'immobilier concourt à la désertification économique au point que les pouvoirs publics sont obligés de mettre en place des circuits de financement publics. Il serait plus simple de favoriser l'épargne longue financière.
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