La semaine a été très volatile, les marchés évoluant en fonction de la perception des investisseurs vis-à-vis des décisions des banques centrales. En premier lieu, la Banque Centrale américaine (FED) n'a pas succombé aux sirènes d'un nouveau plan d'assouplissement quantitatif, même si elle a admis que de nouveaux rachats d'actifs pourraient se produire à terme afin de soutenir une économie qui perd de son élan. Cette démarche est apparue comme floue aux yeux des investisseurs. En second lieu, la Banque Centrale Européenne (BCE) a également opté pour un statu-quo mais a admis que de nouveaux rachats d'actifs pourraient intervenir à terme pour faire baisser les coûts d'emprunts de pays sous pression comme l'Espagne ou l'Italie. Finalement, portés par des créations d’emplois aux Etats-Unis meilleures que prévue et la forte probabilité d’une mise en place de politiques d’assouplissement monétaire par les banques centrales, les marchés ont enregistré de fortes progressions. Ainsi, vendredi, à Paris, le CAC 40 a affiché sa deuxième plus forte hausse de l’année.
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