Après avoir beaucoup augmenté au premier trimestre, le taux d'épargne des ménages français est resté stable à 15,9 % au deuxième trimestre.
Au deuxième trimestre, les ménages ont consommé un peu plus et ont réduit leur investissement Les dépenses de consommation des ménages se redressent (+0,4 % après –0,6 %), tandis que la formation brute de capital fixe (FBCF) poursuit son repli (–1,1 % après –0,9 %). Au total, la demande intérieure finale hors stocks progresse faiblement : elle contribue pour +0,1 point à l’évolution du PIB (après –0,4 point au premier trimestre).
Ces évolutions sont intervenues avec une très légère augmentation du pouvoir d'achat au deuxième trimestre 2014. Le revenu disponible brut (RDB) des ménages a progressé de 0,5 % après +1,3 % au 1er trimestre.
La masse salariale reçue par les ménages ralentit légèrement (+0,4 % après +0,5 %), notamment du fait de la décélération du salaire moyen par tête versé dans les sociétés non financières (+0,3 % après +0,5 %).
Les prestations sociales décélèrent également (+0,3 % après +0,6 %). Les impôts sur le revenu et le patrimoine, qui avaient fortement baissé au premier trimestre (–4,3 %) après un second semestre 2013 dynamique, diminuent légèrement au deuxième trimestre (–0,5 %).
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