cela était attendue, la barre des 2000 milliards d'euros de dette publique a été franchie au deuxième trimestre 2014. La dette publique représente plus de 95 % du PIB. La question clef est de savoir s la barre des 100 % sera franchie en 2015 ou en 2016. Le Gouvernement prétend pouvoir empêcher ce passage de barre A voir au vue des résultats budgétaires de ces dernières années.
Ainsi, selon l'INSEE? et la Commission européenne, à la fin du deuxième trimestre 2014, la dette publique de Maastricht s’établit à 2 023,7 Md€, en augmentation de 28,7 Md€ par rapport au trimestre précédent. Exprimée en pourcentage du PIB, elle se situe à 95,1 %, en hausse de 1,1 point par rapport au premier trimestre 2014. La dette publique nette croît plus modérément (+23,7 Md€).
La contribution de l’État à la dette augmente de 35,2 Md€ au deuxième trimestre 2014. Cette hausse provient pour l’essentiel de sa dette négociable à long terme (+30,2 Md€) et, dans une moindre mesure de celle à court terme (+3,1 Md€). En outre, 1,7 Md€ de prêts à long terme accordés aux pays de la zone euro par le Fonds Européen de stabilité financière (FESF) sont intégrés à la dette de l’État (cf. encadré p. 2).
Au deuxième trimestre 2014, la contribution des administrations de sécurité sociale (Asso) à la dette diminue de 3,9 Md€. Les principaux mouvements viennent de la Cades qui se désendette de 3,2 Md€,et, en sens inverse, de Pôle Emploi qui rembourse 2,1 Md€ d’emprunts à court terme et de l’Unedic qui émet pour 2,0 Md€ d’obligations.
La contribution des administrations publiques locales (Apul) baisse de 1,6 Md€ : elles remboursent 1,4 Md€ de prêts à long terme et 0,6 Md€ de prêts à court terme. Elles émettent pour 0,4 Md€ d’obligations. Enfin, la contribution à la dette des organismes divers d’administration centrale (Odac) diminue de 1,2 Md€.
Dette au sens de Maastricht des administrations publiques en point de PIB (*)
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