Les Français qui ouvrent des contrats d'assurance-vie au Luxembourg recherchent avant tout la sécurité.
Les contrats luxembourgeois bénéficient d’une sécurité spécifique contre le risque de faillite de la compagnie d’assurances. L'épargnant est considéré comme un créancier prioritaire sur les actifs du contrat quand en France, ils sont des créanciers simples passant après les créanciers privilégiés que sont l’État, les organismes sociaux et les salariés.
Les actifs des assurés sont cantonné et isolé dans le bilan des compagnies.
La garantie des fonds est théoriquement totale au Luxembourg. En France, l'assuré n'est couvert par le Fonds de garantie des assurances de personnes (FGAP) jusqu'à hauteur de 70.000 euros. Par ailleurs, ce fonds n'est doté que 1,394 milliard d’euros (fin 2012), soit à moins de 0,1 % de l’encours de l’assurance vie.
Les deuxième avantage des contrats luxembourgeois provient de la souplesse de la gestion financière. Les contrats qui sont accessibles à partir de 10 000 euros donnent accès à un grand nombre de supports. Dans les faits, les contrats luxembourgeois sont proposés par les services de banques privées et les courtiers à partir de 200 000 euros.
Le fonds euros n'est pas le support à privilégier ; il faut mieux recourir à des fonds collectifs ou à des fonds dédiés. Il y a la possibilité de mettre des titres cotés et non cotés en direct dans le contrat
Au niveau de la fiscalité, c'est celle du pays de résidence qui est appliquée. L'assuré français devra déclarer néanmoins à l'administration qu'il possède un contrat au Luxembourg.
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