Le cabinet de conseil PWC a publié un intéressant rapport international intitulé "Forcing the pace: The fast way to becoming a digital front-runner", qui concerne les voies de croissance du secteur de l'assurance vie d'ici 2020.
Le rapport souligne que le développement passera par celui de certains marchés sous-exploités, notamment au niveau des jeunes et des consommateurs à faibles revenus
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Le rapport souligne que les personnes à bas revenus, la génération millenium, accroc de nouvelles technologies, ainsi que leurs aînés de la génération X se tournent de plus en plus vers le numérique et les réseaux sociaux pour comparer et souscrire leurs assurances.
Dans ce contexte, la vente directe s’impose comme un secteur clé de croissance.«Pour les jeunes et les personnes à faibles revenus, l'assurance vie et l'assurance retraite sont loin d'être des priorités.
D’après une enquête réalisée en parallèle avec ce rapport, les critères principaux des consommateurs dans le choix d’une assurance vie en ligne sont la facilité d'accès (63% des personnes sondées), la disponibilité en continu (60%) et le rapport coût-efficacité (53%).
«L'assurance vie fait ses premiers pas dans l'ère digitale. Cependant, pour les consommateurs il est essentiel de pouvoir garder un rapport de proximité avec leur conseiller et d'avoir la possibilité de comparer les prix aussi bien sur internet que via leur intermédiaire d'assurance», estime Paul Neyens.
Selon ce rapport, les secteurs de l'assurance vie et de l'assurance retraite sont en retard en matière de numérisation.
Le digital change l'approche produit en obligeant leur redéfinition. L'approche afinitaire est une parmi d'autres. «Les méthodologies traditionnelles utilisées pour la mise au point de nouveaux systèmes d'entreprise sont généralement assez laborieuses. Pour répondre aux exigences de ce marché en constante évolution, les assureurs auront besoin de solutions rapides et économiques. Par exemple, ceci pourra se faire par le biais d'investissement dans de jeunes entreprises innovantes aux côtés des activités existantes. Pour tirer leur épingle du jeu, les assureurs devront se montrer suffisamment agiles pour cerner ces nouveaux marchés et les exploiter sans perdre de temps», .
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