L’assurance-vie
a conforté, en 2015, sa position de premier placement d’épargne en France avec
une collecte nette de 24,6 milliards d’euros. Sa première
place n’a été menacée que par le Plan d’Epargne Logement qui devrait avoir
collecté près de 20 milliards d’euros en 2015 (18 milliards d’euros sur les 11
premiers mois de l’année).
En
décembre, l’assurance-vie a conclu en beauté l’année avec un 24ème
mois d’affilé de collecte positive. Elle s’est élevée à 1,7 milliard
d’euros. Au 31 décembre, l’encours a atteint
1580 milliards d’euros.
Les
unités de comptes ont un peu plus séduit les épargnants
Les
cotisations en unités de compte ont connu un relatif succès en 2015. Les unités
de comptes ont représenté 20 % de la collecte brute. Le
poids des unités de comptes dans l’encours total est passé de 14,9 % en 2011 à 17, 8 % en 2015.
Le
triptyque magique de l’assurance-vie a fait recette
L’assurance-vie
permet toujours aux ménages de concilier sécurité, liquidité et rendement. En
2015, avec des taux de rendement de 2,3 % pour les fonds euros dans un contexte
de taux d’intérêt historiquement bas et avec des unités de compte au rendement
supérieur à 4,1 %.
L’assurance-vie
a bénéficié d’un bon niveau de compétitivité d’autant plus que les pouvoirs
publics ont diminué les taux du Livret A et du Plan d’Epargne Logement. Il en a résulté une décollecte de de 11,02 milliards
d’euros pour le Livret A et le Livret de Développement Durable en
2015.
Par
ailleurs, l’attractivité de l’assurance-vie tient toujours à son régime fiscal
et à la facilité de retrait de l’épargne investie.
Les
Français ont été plus fourmis que cigales
Ces
bons résultats de l’assurance-vie ont été réalisés dans un contexte de fort
taux d’épargne des ménages (15,5 % du revenu disponible brut au 3ème trimestre). Ce regain
d’épargne a été rendu possible par l’amélioration du pouvoir d’achat des ménages
(progression d’au moins 1,6 % en 2015) ainsi que par la faiblesse de leurs
investissements en particulier dans l’immobilier. Pour la quatrième année consécutive, l’investissement
des ménages est en recul, de plus de 3 %
en 2015. En 2014, la chute avait dépassé 5 %. Les ménages ont économisé une
partie des gains générés par la baisse du prix de l’énergie et ont accru leur
épargne financière.
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