Le mois de septembre marque une rupture pour le Livret A avec une décollecte de 410 millions d’euros, la première depuis le mois de décembre 2017. Le mois de septembre est en règle générale peu porteur pour le Livret A. déjà, en 2017, une décollecte avait été constatée (-120 millions d’euros). A la rentrée, les ménages sont contraints de puiser dans leur épargne de précaution pour faire face aux dépenses de rentrées et pour s’acquitter des impôts notamment du dernier tiers de l’impôt sur le revenu. Ainsi, sur ces dix dernières années, 4 décollectes ont été enregistrées
Si dans un premier temps, le retour de l’inflation avait conduit à une hausse de la collecte, il semble aujourd’hui avoir un effet inverse. Les ménages sont face à la contraction de leur pouvoir d’achat obligé de puiser dans leur épargne de précaution. L’augmentation du prix des carburants et les augmentations de certaines taxes pèsent sur leur capacité d’épargne à court terme. Le rendement réel négatif du Livret A peut également avoir inciter les ménages à relâcher leur effort. Il faut remonter à 1983 pour avoir un rendement négatif d’un point.
Ce mouvement de décollecte est en phase avec la prévision de l’INSEE qui table sur une baisse du taux d’épargne. Malgré tout sur les neuf premiers mois de l’année, la collecte du Livret A reste très nettement positive, + 10,93 milliards d’euros, légèrement inférieur à son montant sur la même période en 2017, + 12,05 milliards d’euros.
L’encours s’inscrit dans ces conditions en légère baisse à 282,6 milliards d’euros. Il demeure néanmoins à un niveau très élevé.
Pour les prochains mois, la collecte nette du Livret A devrait rester voisine de zéro. Les fêtes de fin d'année et les impôts locaux devraient peser sur les capacités d'épargne des ménages. Une amplification du mouvement de correction en cours sur les marchés financiers pourrait évidemment créer un report sur le Livret A comme cela avait été constaté lors des précédentes crises surtout quand elles s'accompagnent d'un ralentissement de la croissance. Les prochains jours permettront d'y voir plus clair avec la publication des résultats de la croissance du 3e trimestre.
* : prévisions
Si dans un premier temps, le retour de l’inflation avait conduit à une hausse de la collecte, il semble aujourd’hui avoir un effet inverse. Les ménages sont face à la contraction de leur pouvoir d’achat obligé de puiser dans leur épargne de précaution. L’augmentation du prix des carburants et les augmentations de certaines taxes pèsent sur leur capacité d’épargne à court terme. Le rendement réel négatif du Livret A peut également avoir inciter les ménages à relâcher leur effort. Il faut remonter à 1983 pour avoir un rendement négatif d’un point.
Ce mouvement de décollecte est en phase avec la prévision de l’INSEE qui table sur une baisse du taux d’épargne. Malgré tout sur les neuf premiers mois de l’année, la collecte du Livret A reste très nettement positive, + 10,93 milliards d’euros, légèrement inférieur à son montant sur la même période en 2017, + 12,05 milliards d’euros.
L’encours s’inscrit dans ces conditions en légère baisse à 282,6 milliards d’euros. Il demeure néanmoins à un niveau très élevé.
Pour les prochains mois, la collecte nette du Livret A devrait rester voisine de zéro. Les fêtes de fin d'année et les impôts locaux devraient peser sur les capacités d'épargne des ménages. Une amplification du mouvement de correction en cours sur les marchés financiers pourrait évidemment créer un report sur le Livret A comme cela avait été constaté lors des précédentes crises surtout quand elles s'accompagnent d'un ralentissement de la croissance. Les prochains jours permettront d'y voir plus clair avec la publication des résultats de la croissance du 3e trimestre.
* : prévisions
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire