L’assurance-vie a enregistré, en septembre, sa sixième
collecte nette positive avec + 500 millions d’euros, faisant suite à + 900
millions au mois d’août. Sur les neuf premiers mois de 2017, la collecte nette
s'est établie à 5,5 milliards d'euros soit nettement moins que le Livret A (12
milliards d’euros).
Les cotisations sont, depuis deux mois, en-dessous de 10
milliards d’euros (9,6 milliards d’euros en septembre) marquant un repli par
rapport à la tendance de moyenne période (la moyenne de ces 12 derniers mois est
de 11,6 milliards d’euros). Les cotisations en unités de compte se sont élevées
à 2,7 milliards d’euros en léger progrès par rapport à août mais en retrait par
rapport à la moyenne de ces derniers mois. Les unités de compte représentent 28
% de la collecte ; ce ratio est stable depuis plusieurs mois.
Les rachats ou prestations sont augmentation à 9,2 milliards
d’euros contre 8,6 milliards d’euros en août. Elles sont également inférieures
à la moyenne des douze derniers mois 10,4 milliards d’euros).
L’encours des contrats d’assurance-vie a atteint à la fin du
mois de septembre 1 672,2 milliards d’euros à fin septembre 2017 (en
progression de 4 % sur un an).
Depuis le mois d’août 2016, l’assurance-vie évolue à petit
train de sénateur avec des collectes nettes variant entre -0,5 à + 2,6
milliards d'euros. La moyenne de ces 12 derniers mois (septembre compris) est
de 600 millions d’euros. Le résultat de 2017 est meilleur que celui de l’année
dernière (-500 millions d’euros). En 2016, la discussion du projet de loi Sapin
II et, en particulier, des dispositions prévoyant en cas de circonstances
exceptionnelles le blocage des contrats avait pesé sur la collecte. En 2017, la
baisse des rendements des fonds euros et la réorientation vers les unités de
compte expliquent la faible collecte. Le débat sur l’instauration du
prélèvement forfaitaire unique ne semble pas avoir dissuadé les ménages de
placer leur argent sur l’assurance-vie. La fixation de la date d’application du
prélèvement forfaitaire unique, pour les épargnants disposant de plus de 150 000
euros d’encours, au 27 septembre dernier a pu les conduire à anticiper leurs
versements. Le mois d’octobre sera le véritable juge de paix pour apprécier les
premiers effets des annonces gouvernementales.
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